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Du lycée Jules Ferry aux lieux de culture de Cannes
19 novembre 2013

Le nu de Gauguin à Bonnard : Ève, icone de la modernité ? Visite de l'exposition au Musée Bonnard (Le Cannet) le 24/9/2013

Antilles André Masson

 André Masson

Antilles est un tableau de André Masson (1893-1987, il appartient au mouvelment surréaliste).      

 Il était connu pour ses dessins automatiques ainsi que ses dessins de sables. Il est formé pendant 6 ans à l’académie des beaux-arts de Bruxelles. Il y reçoit un premier prix de décoration puis quitte la Belgique en 1912. Il participe à l’offensive du Chemin des Dames et y est blessé. Il gardera pour le restant de vie une répulsion pour la guerre. Il rencontre de nombreux artistes comme les poètes Louis Aragon et Aimé Césaire.

Le tableau

Ce tableau est une œuvre peinte en 1943. On pourrait la classer dans le mouvement surréaliste en raison des couleurs psychédéliques utilisées (rouge, orange, violet,…). Elle mesure 128 cm de hauteur et 84 de largeur.

Il représente une femme portant un panier sur la tête.

Le spectateur peut avoir du mal à distinguer les formes car les couleurs de l’arrière plan sont presque les mêmes que celles du premier plan.

Ressenti de Charles A. :

« J’ai bien aimé cette peinture : il y avait beaucoup de couleurs, les formes de Ève se fondaient dans  ces courbes de différentes couleurs un peu psychédéliques. Je trouve que ce tableau se détache par rapport aux autres tableaux ou sculptures que l’on a vus dans le musée Bonnard. J’aime bien aussi ce détachement par rapport à la Eve « standard » : le jardin d’Eden, la pomme d’Adam, le serpent symbolisant la tentation , Adam et Eve nus tous les deux… Ici, on distingue juste une Eve mêlée à un fond flou, que l’on arrive pas très bien à discerner, sans l’Adam, sans la pomme, sans le jardin, sans le serpent, et avec des couleurs qui font très moderne. On peut aussi noter que ici, Eve a des formes plutôt rondes et bien portantes, contairement à une belle ève longiligne, fine, presque fragile. Je pense que c’est un des tableaux que j’ai le plus appréciés. »

 

Paul Gauguin : Et l’or de leur corps

 

Présentation

Eugène Henri Paul Gauguin naît à Paris le 7 juin 1848.

Après une enfance passée en partie à Lima (sa mère est issue de la noblesse péruvienne), Paul Gauguin revient en France puis s'engage dans la marine marchande et finalement il devient agent de change.
Marié et père de famille, Paul Gauguin se met à peindre durant ses heures de loisirs.

En 1883, il décide de se consacrer entièrement à la peinture.

En 1891, il décide de quitter l'Occident et la civilisation industrielle. Après avoir organisé une vente publique de ses œuvres, Paul Gauguin s'embarque pour les mers du Sud.

Son premier séjour à Tahiti (1891-1893) est pour lui une révélation. Il est séduit par la beauté des indigènes et des paysages,

Paul Gauguin se lance dans une grande série de tableaux où il privilégie les couleurs vives et soutenues, les formes simples, tout en abandonnant les critères de la perspective en vigueur à l’époque.

Après une tentative de suicide, Paul Gauguin s'installe en 1901 aux îles Marquises, où il peint notamment Et l'or de leur corps (1901, musée d'Orsay)

 

Au premier plan, nous pouvons voir deux jeunes femmes, des polynésiennes dévêtues. La couleur dominante est le jaune ocre. La nudité représente la simplicité par rapport aux critères européens. De plus, les jeunes femmes sont assises sur le sable dont la nuance est le gris-violet. Les fleurs et le sable représentent l’exotisme et surtout la Polynésie

Au second plan, des fleurs tropicales, surement des fleurs de tiaré, le symbole des iles polynésiennes. La couleur dominante est le rouge-orangé.                                                          

A l’arrière plan, une forêt tropicale avec un arbre et de la végétation.                                   

La couleur dominante est le vert et le bleu. La forêt représente la nature retrouvée par rapport au monde industriel en Europe.

Ces symboles sont mis en valeur par des couleurs vives et criardes, en opposition aux couleurs de l’époque (couleurs pastel et nuances de gris).

Dans ses tableaux, Gauguin invente sa propre Ève en remplaçant le paradis par les tropiques et en remplaçant les symboles « divins » par des symboles plus polynésiens.

 Avis :

« Je pense que dans cette œuvre il y a une qualité de dessin plus importante que dans les autres œuvres exposées. Mais à mon gout l'œuvre est beaucoup trop sombre. Je ne pourrais pas dire que j'aime cette œuvre mais que c'est celle que je déteste le moins car je n'aime pas ce type d'art. »

Léon

 « Cette oeuvre m'a interpelée car je trouve la technique de peinture bien faite. L'artiste veut faire passer des émotions à travers son tableau. Je trouve que ce tableau représente bien la femme en elle même. Elle est mise à nu pour mieux voir ses formes. Nous voyons même que les deux femmes ont des rondeurs, c'est pour montrer que la femme est belle, et que toutes sont différentes. »

Adélia

 

Le Nu, de Paul Gauguin


Cette oeuvre n'est pas représentée communément comme nous avons pu le voir dans les autres tableaux, en effet ici, le personnage représenté est une femme cannibale indigène. Le plus souvent, Eve, blanche de peau est représentée avec un environnement ancien et naturel.

Dans ce tableau cette dernière est également représentée dans un tel environnement, mais il ressemble en quelques points à des endroits reculés du monde d'aujourd'hui, comme l’Amazonie ou la jungle par exemple. Du point de vue esthétique, Eve est représentée métissée contrairement à son image habituelle. Des femmes comme celle-ci existent encore aujourd'hui dans certaines tribus, ce qui montre ici que sa représentation n'est pas ancestrale.

Baptiste

 

Le Nu sur fond rouge de Pablo PICASSO

 Cette œuvre de Pablo PICASSO a été le sujet de débat entre plusieurs élèves. Ces derniers nous ont donc donnés leur avis en ce qui la concerne. Pauline B., Mélanie B., Mickaël P. et Swan L. C. nous ont donné leurs critiques.

 Selon Mélanie et Pauline…

Ce tableau illustre une recherche de Picasso donnant lieu à une technique qui est à l’opposé du trait net et précis de la majorité des œuvres de cette période. Nous retrouvons le thème sensuel de la chevelure tenue par une main ainsi qu’un visage masqué, inspiré des masques africains qu’il a rencontré au cours de sa vie. Nous avons pu contempler cette œuvre au musée Bonard, au Cannet lors de l’exposition « Le nu, de Gauguin. Eve, icône de la modernité ? » .Cette peinture traite du sujet d’Eve car elle dévoile une femme nue presque honteuse de se montrer ainsi, on peut le voir par son visage caché. La femme est déformée, ses bras, sa main, sa poitrine…son corps est difforme. Le peintre a choisi de peindre sa maîtresse sur un fond rouge parce que cette couleur met en valeur et fait ressortir le thème principal du tableau qui est « LA FEMME ».

D’après Swan…

 « Nue sur fond rouge » est un tableau de Pablo Picasso peint en 1906. Cette œuvre appartient à la période rose de Picasso, une période où le thème principal abordé est la joie. Ce tableau est une huile sur toile. Elle représente une jeune femme nue, sur un fond coloré rouge. La femme a des formes rondes. Elle tient une mèche de ses cheveux dans la main, comme si elle était gênée. Ses yeux sont noirs, ils semblent vides. Sa tête est orientée vers le bas, tout comme son regard, comme si elle fuyait le regard du peintre, comme une sorte de honte.

En rapprochant ce tableau avec le thème d’Adam et Ève, il pourrait représenter Ève, ayant honte de son acte. J'ai choisi cette œuvre car j'apprécié le travail de Picasso, et son impact dans l'art moderne. J'aime l'émotion que ce tableau dégage. C'est une œuvre réaliste très différente du reste de la collection du Musée Bonnard du Cannet.

 

Selon Mickaël…

J'ai choisi de commenter l'œuvre « Nu sur fond rouge » de Picasso. Elle a été peinte entre 1905 et 1906 ce tableau mesure 81 x 54 cm. J'ai choisi ce tableau car il est un peu étrange. Cette femme qui est représenté est Ève elle est difforme le peintre utilise une peinture rouge pour faire ressortir Ève. Ce tableau évoque la fragilité et la faiblesse.

 

Le douanier Rousseau : Eve

Biographie 

Henri Julien Félix Rousseau dit le douanier Rousseau (né le 21 mai 1844 à Laval et mort le 2 septembre 1910 à Paris) est un peintre français. Il est considéré comme un représentant majeur de l'Art naïf. Issu d'une famille modeste, il étudie le droit avant de partir à Paris, où il travaille dans un octroi. Cette position lui vaut son surnom de « douanier ».

 Cartel

Eve du Douanier Rousseau (1844-1910 ) est une peinture , peinte en 1906-1907 à Khunstale , Hambourg en Allemagne , c’est une huile sur toile  . On peut la retrouver  aujourd’hui au musée Bonnard  ou au grand Palais à Berlin.

 Analyse descriptive

 Le douanier Rousseau replace son Eve en totale harmonie avec une nature primordiale, exotique et imaginaire. Rousseau joue avec ce vocabulaire symbolique si prégnant dans la peinture dès le XIVe siècle en conservant tous les éléments de la citation biblique : Ève - le serpent- la pomme. Chaque personne a sa propre idée du « Paradis » et à travers son œuvre, Rousseau nous montre la sienne, qui serait plutôt dans un univers exotique avec beaucoup de végétation.

 

RODIN : le nu

Le 24 septembre 2013, nous sommes allés au musée Bonnard au Cannet voir l’exposition appelée « le nu de Gauguin à Bonnard ». Dans cette exposition, nous avons pu voir différents artistes tels que Rodin, Picasso, Bonnard, Matisse… montrer leur vision de Eve.

Par exemple, parmi les différentes œuvres d’art il y a la sculpture de Rodin.

Cette sculpture est en bronze et mesure 1.75m. Elle fut sculptée en 1881 par Rodin. Il fit cette statue pour son projet de la porte des enfers où il voulait représenter Adam et Eve. Il ne put finir cette sculpture car son modèle était enceinte. Dans cette sculpture Eve est représentée en train de se cacher comme si elle avait honte d’elle.

Cette sculpture a attiré mon attention car le mouvement est très réaliste ce qui est accentué par la taille réelle de la sculpture.

Tiphen F.

Sculptée en 1881 par le célèbre sculpteur français Auguste Rodin, cette Eve de deux tonnes fait partie de l’exposition «Le nu de Gauguin à Bonnard: Eve, icône de la modernité?». Cette œuvre se détache, pour moi, du reste de l’exposition car elle est imposante (1m74) et troublante. La posture d’Eve donne l’impression qu’elle cherche à se cacher, ou se défendre de quelque chose: une jambe fléchie, les bras repliés autour du corps, la tête baissée.

Elle s’intègre dans l’exposition du fait qu’Eve est représentée honteuse, peut-être se cachant de sa faute lorsqu’elle succomba à la tentation en cueillant la pomme?

Sébastien P.

 

Cantique des cantiques II de Marc Chagall

Cette œuvre est la deuxième d’une série de tableaux  (le cantique des cantiques) faits par Marc Chagall. Ce tableau est le deuxième du nom. C’est une huile sur toile de 139 par 164cm réalisée en 1957. On y voit une jeune femme nue, allongée sur un arbre surplombant une ville, Jérusalem. David, ici volant près de son trône, en haut à droite, sous la forme d’un oiseau puisque sa musique évoque celle des oiseaux et des anges. An centre du tableau, la tête d'homme rappelle les nombreux autoportraits de Chagall, qui, pour manifester à quel point il se reconnaît dans les versets du Cantique des Cantiques, apparaît dans plusieurs des tableaux.

C.F

 J’ai choisi de donner mon opinion sur le tableau nommé « cantique des Cantiques II » de Marc CHAGALL car cette œuvre m’a plus attirée, m’a intriguée, se détache des autres par son originalité et son extravagance. Dans la plupart des autres œuvres, on retrouve plus ou moins la même chose, mais là, le peintre est allé dans un univers plus « bizarre » que les autres. Les autres œuvres exposées dans le musée permettent un repérage du lien entre les éléments plus simple que dans le tableau de Marc CHAGALL. Les liens sont plus difficiles à trouver et intriguent la personne qui le regarde, l’oblige à regarder encore et encore pour essayer de comprendre sans vraiment y arriver. Voilà l’effet que j’ai ressenti en voyant cette œuvre et c’est pourquoi j’ai choisi de donner mon opinion.

H.G

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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